Chine

Une semaine au cœur de Pékin et ses alentours

16 septembre 2015
muraille de chine mutianyu

Et bien voilà, nous sommes bien arrivés à Pékin pour commencer notre périple de 10 mois autour du monde. Pour nous ouvrir l’appétit en matière de cultures et de curiosités, je crois qu’il n’y a pas mieux ! Il parait que le changement c’est maintenant (tout de suite) et croyez-nous ici en Chine, on se le prend en pleine face à la minute où on pose le pied sur le sol de l’aéroport Pékinois.

Après un total de 13h d’avion, 2 escales, 3 aéroports et la tête dans le pâté, on se doit de trouver le train pour nous rendre dans le centre de Pékin. Bon le souci c’est que les signes chinois ont la côte ici et l’anglais tente comme il peut de s’imposer, sans grand succès malheureusement. Bien que Greg ait beau s’y connaître en cryptographie… impossible de comprendre ce langage pour le moment, mais nous n’avons pas dit notre dernier mot.

Bref, une fois qu’on a réussi à survivre à l’infernal métro de Pékin et à comprendre que certains billets sont acceptés et d’autres non, nous nous tapons une petite marche à pied pour trouver notre hôtel (que nous avions bien entendu pris le soin de ne PAS noter en chinois… bah sinon ce n’est pas rigolo, il faut mettre un peu de piment tout de même). GÉNIAL, une chinoise s’arrête pour nous aider ET elle parle anglais !!! Si si je vous assure : notre cadeau de Noël en avance je crois ! Nous voici donc arrivés à notre premier hôtel à Pékin (Le Jade Internationale Youth Hostel), non loin de la fameuse Cité Interdite !

Bien que fatigués par le voyage, nous avons fait la connaissance de Cédric un Backpacker, en provenance directe de Draguignan. Raide dingue de la Chine, il se donnait un mois pour la visiter de fond en comble. Son air sympathique fut le signe ! Puisque nous n’avions pas encore mangé, nous étions prêt à le suivre et ainsi à entamer la découverte de notre nouvelle vie.
1ÈRE ÉTAPE : Pékin.

Si vous voulez voir nos petites têtes à Pékin, c’est par ici.

(Attention, toutes les infos que vous allez lire sont valables pour les voyages en Chine pendant les hautes saisons, en hiver c’est beaucoup moins cher).

 

ATTENTION : pour visionner toutes les images, n’hésitez pas à faire défiler les « sliders », en cliquant sur les petites flèches blanches situées sur le côté de chaque image. Ça se serait dommage d’en perdre une miette !

Donghuamen Night Market : pour goûter à des brochettes étranges

 

« Vous voulez manger quelque chose de typique… typique ? ». « Bah évidemment, on est là pour ça non ? ». Qu’est-ce qu’on n’avait pas dit là… Si vous aimez les challenges ou prendre la photo qui aura le plus de likes sur votre mur FB, c’est dans ce marché nocturne qu’il faut aller… Nous, nous y sommes rendus dès notre arrivée à Pékin et perso j’ai bien cru que j’allais faire un retour direct à Paris… Brochettes de serpents et de mygales sur un stand, de vers de toute sorte et de pénis de je ne sais quel animal sur un autre, sans oublier les lombrics toujours en brochettes, ou encore les scorpions dont certains qui bougeaient encore… Greg avait déjà eu la joie de goûter à un scorpion en Thaïlande (Sauvé !) et Cédric était déjà passé par la case mygale la veille. En gros il ne restait plus que moi mais j’ai préféré rester au rang des poules mouillées pour le moment.

Du reste, c’est un marché typique à faire car rien que de voir tout ce beau monde en brochette ça vous met dans l’ambiance. Et ne vous inquiétez pas, il y a aussi de bonnes choses comme des raviolis chinois, des soupes, des brochettes de viande etc…
Et vous, vous êtes plutôt poule mouillée ou amateur gustatif de sensations fortes ?

Infos pratiques :
Rue Donganmen Dajie à gauche de la rue Wangfujing si vous regardez le plan en face avec le nord en haut. Vous ne pourrez pas le louper, il longe toute la rue avec ses toiles rouges et en général une foule de touristes y est agglutinée.
Il ouvre de 17h à 22h environ.

 

Non loin de là, on a découvert avec Cédric un autre marché du même genre niveau contenu mais beaucoup plus typique. Il s’agit d’un marché reconstitué dans le style traditionnel. Soyez attentif en descendant la rue Wangfujing vers le sud, à droite, une porte traditionnelle éclairée par des lampions la nuit vous mènera vers ce marché. Nous étions attirés comme des mouches vers cette lumière douce et chaleureuse où se trouvait des petites bicoques pour manger sur le pouce d’un côté (si vous avez de la chance, vous verrez des cuistos s’emmêler avec des nouilles chinoises) et des babioles de tout et n’importe quoi de l’autre.

Infos pratiques :
Wangfujing Xiaochijie.

Rue Wangfujing, les champs-élysées de Pékin

Rue Wangfujing, les champs-élysées de Pékin

Bon comme on n’arrête pas d’en parler : entre les deux marché, la rue Wangfujing, n’est autre que les Champs Élysées de Pékin version New-York avec des écrans géants et des boutiques de fringues et autre de partout. Nous y sommes retournés par hasard au moment du coucher du soleil et c’est sans doute le meilleur moment car les lumières se reflètent dans les buildings.

 

La Place Tian’an men, grande même sous la pluie

La place tienanmen de Pékin sous la pluie !

La place tienanmen de Pékin sous la pluie !

Le lendemain, réveillés par le décalage horaire mais frais comme des gardons, la pluie ne nous faisait même pas peur (ne vous inquiétez pas, ce fut le seul jour de pluie pendant nos 6 jours à Pékin). Il était temps de découvrir le vrai visage de cette ville immense (environ 16400 km2 et 21 millions d’habitants).

Puisque nous étions à deux pas de la place Tian’an men, on s’est dit qu’on pourrait aller y jeter un coup d’oeil. Apprêtés de nos magnifiques K-way, nous avons donc foulé le sol de cette gigantesque place (elle couvre 40 ha), malheureusement devenue historique depuis 1989. Deux choses : 1. il n’y a pas à dire, c’est vrai que c’est grand et 2. à notre avis, le mieux à faire (mais nous n’avons pas eu le temps), c’est de venir le matin très tôt ou le soir très tard (ça dépend si vous êtes plutôt fêtard ou non), pour profiter de la grandeur du lieu SANS touristes.

Infos pratiques :
Place Tian’an men, Gratuit.
Métro : Tian’anmendong

 

La Cité Interdite et ses différents Palais

 

Après notre passage sur la place Tian’an men, impossible de fermer les yeux sur la porte de la Paix Céleste de la Cité Interdite, surmontée du fameux tableau de Mao. Dans la queue, entourés de Chinois, pour passer le temps, une question nous vient à l’esprit : comment font-ils pour que ce tableau reste aussi intacte alors que nous, nous sommes déjà presque tout mouillés avec nos K-way ?
Première grande leçon : ne vous énervez pas, sachez que dans tous les sites touristiques, les Chinois ont droit à des tarifs préférentiels. Nous avions beau essayer de nous brider les yeux, impossible de nous faire passer pour des Chinois… rooooh la ressemblance est frappante pourtant.
Deuxième grande leçon : le Chinois n’en a rien à faire de vous. On a compris assez vite qu’il fallait qu’on arrête de s’excuser parce qu’on avait bousculé un Chinois par inadvertance car en réalité, c’était lui qui était à l’origine de la bousculade. Une fois qu’on en a eu marre de passer pour des punching ball, on a fini par faire un peu comme eux « Pardon, (coup de coude), mais euuuuh, bon ok d’accord ».

Une fois que l’on a bien compris ces deux leçons, on peut enfin entrer dans la Cité Interdite. Franchement comme demeure, c’est pas mal, comparé à un 25m2 à Paris, je pense que l’Empereur se mettait plutôt bien. Mais attention, il y avait des compartiments dédiés aux femmes comme les 6 Palais de l’Ouest et d’autres aux serviteurs. Étrangement, peut-être à cause de la marée humaine de touristes chinois, ou encore du mauvais temps, nous n’étions pas vraiment impressionnés par les lieux. Mais soudain, alors que je rangeais mon appareil photo, le Palais de l’Harmonie Suprême est arrivé devant nos yeux, avec ses 5 escaliers en marbre (celui du milieu étant réservé à l’Empereur) et nous devons bien avouer qu’il en impose tout de même pas mal. Les intérieurs des Palais ne se visitent pas, on ne les aperçoit que de l’extérieur, derrière des vitres ou des grilles, avec le coude d’un chinois dans les côtes et l’appareil photo d’un autre dans les yeux. Pour quoi ? RIEN. Ah c’est sûr, c’est pas Versailles ici ! Vu le monde agglutiné devant on s’attendait vraiment à voir un truc de dingue mais en fait non : tout est sombre et sans grand intérêt, ils n’ont rien rénové… Bon ok on avoue, pour s’intégrer on a aussi pris une photo, mais on l’a rapidement effacée… Mieux vaut regarder les architectures extérieures de la Cité et s’y perdre jusqu’au jardin aux arbres plusieurs fois centenaires !
Un conseil : si c’était à refaire, nous la visiterions sous le soleil car ça permet de flâner dans les recoins de la Cité et de se prendre pour l’Empereur sans se prendre une saucée. Et avouons-le, c’est bien plus agréable !

Infos pratiques :
La Cité Interdite,
Métro : Tien’anmendong
Prix : 60 yuan (la billetterie se situe tout de suite à gauche après la Porte de la Paix Céleste) pour entrer dans le palais et accéder à la quasi totalité du site sauf pour quelques exceptions où il faudra payer des petits suppléments. Nous nous sommes contentés de la visite à 60 yuan qui est déjà très bien et très grande. Par contre, comme c’était notre première visite, nous n’avons pas pensé à présenter une (fausse) carte étudiante mais peut-être que ça fonctionne, si vous en savez quelque chose faites-nous signe).

 

Le Palais d’Été et son Palais des Nuages ordonnés :

 

Cédric nous l’avait dit, « il faut faire le Palais d’Été ». Cette fois-ci le temps était avec nous et comme nous avons eu droit à des tarifs moitié prix grâce à nos anciennes cartes étudiantes, la visite commençait super bien. En arrivant par l’entrée Est, on s’est vite faufilé vers le lac Kunming car comme nous étions un dimanche il y avait beaucoup de Chinois (en même temps nous sommes en Chine…) alors pour éviter la cohabitation de la foule et de Greg qui ne font pas bon ménage, nous nous sommes appliqués à trouver des endroits au calme, dont ce grand lac qui donnait sur le Palais des Nuages ordonnés (Ça ne vous rappelle pas le nom d’un restaurant chinois ?). Nous ne nous sommes pas arrêtés là puisque nous avons décidé de gravir ce Palais (10 yuan l’entrée si on ne prend pas le pack). Première grimpette de l’aventure, on fait moins les malins ! La vue est superbe, on fait semblant de ne pas respirer fort « Quoi ? Non… de la rigolade cette montée ! », on admire le paysage et on se fait photographier par des Chinois au passage. Ah oui, on a oublié de vous dire qu’en Chine, on ne vous regarde pas, on vous scrute jusqu’à temps que vous les regardiez à votre tour. Alors là, vous n’imaginez même pas comment on a refait leur journée en acceptant de faire une photo avec eux (bon en même temps ils nous ont pas trop laissé le choix, ils nous ont pris direct en Selfie, on a juste eu le temps de sourire). Ça nous a bien fait rire en tout cas ! D’ailleurs, si vous nous voyez sur un réseau social chinois dites-le nous !
Les deux escaliers du Palais des Nuages ordonnés sont vraiment beaux avec les couleurs typiques de leurs toits dans les tons bleu, vert, jaune et rouge. Enfin, pour profiter d’un dernier moment de calme, on s’est posé sur un banc, dans la partie haute du parc, derrière le Palais des Nuages ordonnés en redescendant sur la gauche, en écoutant un saxophoniste qui jouait affreusement faux. Mais c’est pas grave, nous étions au calme !

Infos pratiques :
Station Xiyuan ligne 4 (en sortant avec station dans le dos tournez à gauche vers la grande allée jusqu’au Palais d’Été)
Durée : 3h, y aller le matin pour éviter la foule. Nous y sommes allés l’aprèm car on aime bien ne pas écouter les bons conseils… Bon bah effectivement il y avait du monde !
Prix : 30 yuan pour la visite du parc seul (15 yuan si présentation de la fausse carte étudiante).
60 yuan pour le pack global.

 

La Grande Muraille de Chine et sa descente en luge :

 

On se souviendra toujours de notre expérience de la Muraille de Chine. Apprenez d’abord qu’il existe plusieurs endroits pour se rendre à la Muraille de Chine :
Badaling : le tronçon le plus touristique, trop peu pour nous, vous vous en doutez bien !
Mutianyu : le mi-figue, mi-raisin. Un peu touristique mais possibilité de faire des photos sans des centaines de touristes. Sans être trop dangereux pour mes petits genoux (car je me trimballe en Tour du Monde avec des problèmes de genoux, et oui…). Nous avons donc opté pour celui-ci.
Simatai : pour les randonneurs, les vrais avec une rando de 3h et une Muraille pas tout à fait aux normes. Mais quasi garanti sans touristes !

Sur le papier, tout était bien ficelé, selon les dires du Guide du Routard et de certains blogs, il suffisait de prendre le bus n°936 ou n°867 à 7h du matin à la gare Dongzhimen. Pffff que nenni !
Avec une confiance aveugle envers nos dealers d’infos, nous nous sommes levés aux aurores, à 5h du matin pour tenter de trouver l’un de ces fameux bus. Première étape : essayer de comprendre où nous devions nous rendre pour prendre l’un de ces bus. Le Routard nous indiquait un lieu approximatif, nous avons donc dû questionner au moins 5 Chinois différents pour savoir où nous rendre. À 6h30 du matin, allez expliquer ça vous ! S’en suit une courte poursuite entre les différents arrêts de bus et les regards des Chinois qui soit ne comprennent pas, soit nous indiquent une direction encore une fois approximative. Une fois arrivés devant le bus n°936, on était refait, on fait la queue comme tout le monde. Ils ont tous des bâtons donc c’est bon on est au bon endroit ! VICTOIRE ! Ouf ! hop hop hop, une minute, ce n’est qu’au moment de monter dans le bus que la contrôleuse nous signale que le bus n°936 ne va pas à Mutianyu, ni le 867. À ce moment précis il est 7h30 ! Va-t-on un jour parvenir à cette Muraille ? On demande autour de nous s’ils ont une idée de quel bus prendre. Grâce à quelques mimes et dessins, on finit par comprendre qu’il faut prendre le bus n°967, puis un autre bus puis encore un autre. La galère quoi ! Finalement, un homme sort de nulle part et nous écrit le n°916 sur un papier (en français et en chinois pour le montrer par la suite). On n’a plus rien à perdre de toute façon alors on suit ses instructions et on retourne en sens inverse vers la gare de Dongzhimen. Là le bus n°916 est garé. Une fausse joie car ce n’est pas celui-ci MAIS le « 916 Express » qu’il faut prendre. On tourne donc dans la zone des bus de Dongzhimen (qui se trouve juste à côté de la vraie gare finalement) et on trouve enfin le bus n°916 Express. Je ne rajoute pas le fait qu’on ait fait la queue 2 fois car on n’avait pas l’appoint pour le bus (12 yuan par personne). BREF, nous étions enfin assis dans le bon bus, et ce pendant 2 bonnes heures.

Normalement à la suite de ce bus, nous étions sensés prendre un autre bus (le 862), mais nous ne pourrons vous dire s’il allait réellement à Mutianyu car un type nous a brusqué et nous a dit de sortir précipitamment à la station Huairou. Surpris et comme on n’y comprend rien, nous sommes descendus et en fait ce même type avait un taxi sur place et il voulait nous emmener jusqu’à Mutianyu. Fourbe ce petit Chinois ! On a réussi à négocier le prix à 40 yuan par personne. Dur de faire plus bas car il avait même la photocopie en grand du guide du routard en français (où ils indiquaient ce prix… rusé le mec tout de même). Sachez cependant que vous pouvez tout de même le descendre beaucoup plus bas car au retour, saoulés, on a réussi à descendre le prix à 22 yuan par personne. Il faut bien se faire un peu arnaquer dans un voyage, ça fait partie des souvenirs…

Après toutes ces péripéties matinales, nous sommes enfin arrivés à la Muraille de Chine à…10h !
Sur place, vous payez le shuttle bus, l’entrée à la muraille et le moyen y accéder. Nous avons opté pour la montée en télésiège et la descente en luge : autant faire ça bien maintenant que nous y sommes !

La Muraille de Chine s’étend sur 8850km, alors non nous n’avons pas parcouru toute la muraille mais juste un petit bout, histoire de poser nos pieds sur les empreintes des guerriers de l’époque. Imaginée tel un dragon, elle monte et descend sans cesse. L’ascension de la muraille n’est donc pas de tout repos. Il faut des bonnes cuisses et un peu de souffle tout de même. Certains arrivaient en haut à quatre pattes, c’est vous dire ! Même si on l’a déjà vu plusieurs fois en photos ou vidéos, c’est tout de même impressionnant de voir une telle construction datant de l’époque des Mings en 1368.
Bon alors par contre, on a un petit quelque chose à vous dire pour vous coucher moins bête : NON la Muraille de Chine n’est pas le seul monument visible depuis la Lune. Nous nous sommes aussi fait berner mais en fait les Américains s’étaient trompés, il s’agissait en réalité du fleuve Yangzi… Ah bah bravo, merci pour cette rumeur qui dure encore !

En tout cas malgré le démarrage compliqué pour voir ce dragon de remparts, nous sommes heureux d’avoir eu la chance un jour de poser un pied sur cette merveille. Nous y avons d’ailleurs laissé une trace puisqu’un sticker Bloup Trotters est venu se coller sur une toile du « watcher n°5 », si vous le voyez, dites-le nous !

Pour terminer avec le sourire, on s’est offert la descente en toboggan sur une luge ! G.É.N.I.A.L ! C’est comme une luge d’été avec un levier pour accélérer ou freiner et on dévale toute la montagne ! YOUuuuuuuuu ! La suite en version vidéo sûrement.

Infos pratiques :
Comment vous rendre au tronçon Mutianyu :
À la station des bus de la gare Dongzhimen, prendre le bus n° »916 express » 12 yuan par personne (Avoir l’appoint sur vous).
Vous arrêter à l’arrêt « Huairou » et prendre un taxi. Négociez entre 20-25 yuan par personne.

Prix de la muraille de Chine :
Shuttle bus aller-retour : 20 yuan (15 yuan si carte étudiante)
Télésiège aller + toboggan (luge) retour : 80 + 80 yuan (100 yuan en tout si carte étudiante)
Télécabine aller-retour : 80 yuan
Entrée de la muraille : 45 yuan (25 yuan si carte étudiante)

 

Le calme apaisant du Temple du ciel :

 

Fatigués par l’épopée « Muraille de Chine », nous n’avions qu’une envie : nous reposer. Nous avions changé d’hôtel entre temps et nous étions passé du côté du « quartier chinois ». Ça peut paraitre étrange mais c’est comme ça ils ont un quartier chinois et un quartier dit « tartare » à l’époque. En tout cas, ça nous a rapproché du Temple du Ciel et de son parc. Puisque la flemme nous envahissait nous avons juste pris un ticket pour le parc et on ne l’a pas regretté. On a pu apercevoir de loin le haut du Temple du Ciel et ça nous suffisait amplement. Rien à voir avec le Temple en lui-même, juste qu’on n’avait un trop plein de visite (et oui ça peut arriver). On a juste faignantisé sur un banc au calme, près des grandes allées bordées d’arbres, à écouter un karakoé improvisé ou encore un orchestre de musique chinoise avec des étranges instruments. Plus loin, Greg a été invité à jouer au Tijianzi, sorte de football avec une plume. En cercle, on se lance la plume QU’avec le pied en se faisant des passes, c’est pas facile mais Greg se débrouillait pas trop mal du tout !
Vous pouvez aussi regarder des parties entières de majong ou jeux de cartes. Tout le monde est de sortie et l’ambiance est au calme.

Infos pratiques :
Le temple du ciel est ouvert de 8h à 17h30 et le parc jusqu’à 20h.
Prix :
15 yuan par personne pour le parc
30 par personne pour l’ensemble (Pas de carte étudiante que carte chinoise… Encore une fois on n’a pas réussi à brider suffisamment nos yeux…)

 

L’Opéra de Pékin, ou l’œuf au plat :

L'opéra de Pékin, surnommé l’œuf au plat !

L’opéra de Pékin, surnommé l’œuf au plat !

Pas grand chose à dire sur cet ovni posé sur l’eau. On voulait juste voir l’architecture de l’Opéra de Pékin. Il parait qu’il a été designé par Paul Andreu en 2007 (un Français). Les Chinois le surnomment « l’oeuf au plat » mais en fait il s’agit de la représentation du Ying et du Yang.
Face à cette immensité, on a sorti les crayons, la tablette et les carnets pour dessiner un peu et écrire pour finir notre journée de repos en méditant…

Infos pratiques : 
Opéra de Pékin, 
Métro : Tian’anmen Xi

 

Les Hutongs, quartiers typiques de Pékin :

 

Certainement notre coup de coeur de Pékin. Nous nous sommes aventurés à plusieurs reprises dans ces labyrinthes de ruelles aux couleurs grisonnantes. C’est là que nous avons pu voir les véritables Pékinois, dehors, entre deux petites maisons traditionnelle,nommées les Siheyuan. Ou encore sur une place de quartier en dansant la gymnastique chinoise ou en jouant au fameux majong. Nous avions souvent l’impression de briser leur intimité mais ils nous laissaient faire, en nous regardant, souvent même avec le sourire.
Très peu de Pékinois possèdent des toilettes privées et ils se retrouvent donc tous en mode camping pour aller faire leur besoins. Nous avons voulu faire notre propre expérience : toilettes sans portes et parfois même sans cloisons, bah il n’y a plus qu’à se lancer…

Un conseil : sortez des grands axes touristiques et aventurez-vous dans ce dédale de ruelles. Promis, il ne vous arrivera rien, Pékin est une des villes les plus safe du monde.

En route vers Xi’an, en train de nuit pendant 13h mais version assise (appelé « hard seat », on vous laisse deviner).. on vous racontera ça bientôt…

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13 Commentaires

  • Répondre LadyMilonguera 16 septembre 2015 à 17 h 07 min

    Ça a été une semaine plutôt intense on dirait…

    • Répondre Les Bloup Trotters 16 septembre 2015 à 18 h 49 min

      Oui riche en émotions et en découvertes ! Mais en tout cas, on n’est pas déçu du voyage :)

  • Répondre Patrice 16 septembre 2015 à 22 h 06 min

    Et bien, ça commence fort!

  • Répondre Pierre et Annick 17 septembre 2015 à 14 h 38 min

    Trés beau début de votre tour du Monde :Nous pensons trés fort à vous.
    Bisous

    • Répondre Les Bloup Trotters 12 octobre 2015 à 15 h 57 min

      Merci beaucoup pour votre message Annick et Pierre ! C’est très gentil de nous laisser un petit mot comme ça :) Plein de bisous on pense à vous aussi !

  • Répondre GOUPILLON 17 septembre 2015 à 15 h 15 min

    Super récit !
    Belles photos !
    Merci de nous faire partager vos aventures !
    Bisous .

    • Répondre Les Bloup Trotters 12 octobre 2015 à 16 h 03 min

      Merci Olivier pour ton commentaire c’est super chouette de nous suivre comme ça :)

  • Répondre Benoit 19 septembre 2015 à 19 h 29 min

    Coucou les Bloup Trotters,

    Ben moi quand je serai grand je voudrais manger une brochette mixte mygale/serpent en descendant de la grande muraille en luge et puis après j’irai aux toilettes publiques de Pékin. Avec ça je suis sur de gagner à Fear Factor ! Non ?
    Votre blog est génial : belles photos, commentaires instructifs et drôles. On s’y croirait
    Et puis vous semblez heureux de vivre ce voyage et c’est le plus important : éclatez vous et continuez à nous faire rêver.
    根据您的意愿祝你旅途愉快,一切都发生
    Pour ceux qui ne parlent pas chinois (vous pourriez faire des efforts !) Ça veut dire : Bon voyage et que tout se passe selon vos envies.
    Je vous aime fort et vous fais plein de bisous.

    • Répondre Olivier Goupillon 22 septembre 2015 à 10 h 05 min

      Benoit … Si tu manges une brochette mixte mygale/serpent en descendant de la grande muraille en luge , je ne suis pas certain que tu aies le temps nécessaire pour aller aux toilettes publiques de Pékin … ;)

    • Répondre Les Bloup Trotters 12 octobre 2015 à 16 h 02 min

      Mygales ??? ah non papa pas les mygales… en tout cas moi je n’ai pas osé je l’avoue… hihi Merci pour ton gentil commentaire en tout cas ! J’aime beaucoup te lire :)

  • Répondre David 23 septembre 2015 à 11 h 09 min

    Hé bah que d’aventure !!!
    J’arrive ce matin au boulot, me prépare mon bol céréales/yaourt/bananes et me pose devant le pc pour lire ce bel article qui fait voyager !!! Génial, j’en redemande ;)
    Je t’imagine trop Greg ronchon à te faire bousculer par les touristes… J’en rigole tout seul rien qu’en t’imaginant ;)
    Merci et à bientôt
    Bisous
    David

    • Répondre Les Bloup Trotters 23 septembre 2015 à 16 h 14 min

      Haha ! Les 15 premières minutes sont difficiles à digérer… tu as l’impression que c’est la guerre !
      Depuis je m’y suis fait (enfin presque.. ;) )

      Gros bisous mon pote!
      A très vite
      Greg

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