France

Petit guide de la Loire à vélo pour une semaine de liberté

20 juillet 2018
Petit guide de la Loire à vélo des Bloup Trotters

 

 

 

 

L'épopée des Bloup Trotters sur la Loire à vélo

« Mais la Loire à vélo, c’est pas un peu trop touristique ? »

Clairement, c’est la première chose que nous nous sommes dite !
D’ailleurs, au départ nous comptions rallier Lyon à Genève car justement nous ne voulions pas faire un trajet trop touristique, mais un jour avant le départ mister météo nous annonçait de la pluie sur cette région. Et comme nous ne voulions pas être dégoûtés dès notre premier périple à vélo, nous avons décidé de nous tourner vers la Loire à vélo en espérant qu’il n’y ait pas trop de monde..

Et bien figurez-vous que nous avons été agréablement surpris car à part quelques petites parties un peu plus peuplées que d’autres (tel Amboise ou les campings le soir), nous étions souvent seuls avec la Loire et la nature environnante.

Il est par contre important de signaler que nous sommes partis au début du mois de mai (du 6 au 12 mai) et que nous étions donc au tout début de la saison touristique. La plupart des campings venaient tout juste d’ouvrir depuis le 1er mai et il y en avait même quelques-uns qui tardaient à ouvrir. Partir avant le mois de mai sur La Loire à vélo peut donc parfois être compliqué pour pouvoir se loger en camping (il se peut que vous pédaliez un peu plus pour rejoindre un autre camping plus loin ou pire que vous n’ayez pas de camping). En revanche, si vous choisissez de partir en juillet août, vous ne serez certainement pas seuls et il se peut que vous pédaliez parfois à la queue leu leu et que vous rencontriez des soucis pour rentrer vos vélos dans les trains pour rentrer car il y a peu de place (TER ou intercités). Si vous avez des expériences de la Loire à vélo pendant ces périodes, nous sommes preneurs pour savoir ce qu’il en était ?

En tout cas, malgré nous, on peut vous dire que début mai est vraiment une bonne période pour apprécier la Loire à vélo car il y a encore peu de monde et il fait souvent assez beau.

 

 

Pourquoi les Bloup Trotters se mettent au cyclotourisme ?

vsf t100
Lors de notre « long voyage », nous avions rencontré pas mal de cyclo-voyageurs dont les fameux « En vélo Simone » avec qui nous avions bien sympathisé et qui nous avaient donné envie d’envisager ce mode de voyage. Fervents adeptes du voyage en sac à dos, nous avions tout de même quelques réticences. Notamment dû au fait qu’à vélo on va certes plus loin mais par contre, on ne peut pas explorer aussi consciencieusement que lorsque nous sommes à pied à moins d’avoir un nombre de jours illimités pour voyager. Car en effet, à vélo, le voyage en lui-même est important mais l’itinéraire l’est tout autant. Il y a parfois des kilomètres à respecter pour aller d’un point A à un point B en un nombre de jours imposé.

Mais finalement comme on adore le voyage, le sport, la nature et la liberté, on s’est vite rendu compte que le vélo conjuguait simplement ces 4 critères et qu’en partant en vélo-tente, l’aventure pouvait se trouver à l’autre bout de la rue en quelques coups de pédales.

Et franchement, après cette semaine à vélo, nous n’avons qu’une hâte : repartir ! Pour ma part, c’est la première fois que je me suis sentie aussi libre. Avec un unique objet vous avez la possibilité de visiter un grand nombre de choses en peu de temps, d’être autonome en portant votre nourriture trouvée à n’importe quel endroit, de transporter votre maison où bon vous semble et surtout de ne plus être tributaire des transports en se laissant porter par votre bolide et l’unique force de vos cuisses. Même si l’expérience du voyage en van en Nouvelle Zélande était juste incroyable, je n’avais pas atteint le même niveau d’autonomie que celle-ci. On se sent tout simplement libre comme l’air, plus rien ne nous arrête.

 

 

Quel vélo pour la Loire à vélo ?

conseils loire à velo
Honnêtement, la Loire à vélo étant un itinéraire relativement plat, il n’y a pas vraiment besoin d’avoir une bête de vélo pour le faire. Comme toujours, il y a les adeptes du VTT d’un côté et ceux du VTC de l’autre. Clairement, nous avons rencontré les 2 le long de la Loire et tout semblait aller pour le mieux. Il y a peut-être un poil plus de VTC sur le parcours car comme nous suivons des pistes cyclables ça s’y prête bien mais vous pouvez prendre celui de votre choix.

Nous avons même rencontré pas mal de VTC électriques. Nous nous en sommes rendu compte lorsque nous nous sommes fait dépasser par une petite grand-mère en côte… ça fait tout drôle. Mais en tout cas c’est vraiment bien pour les personnes qui souhaitent faire la Loire à vélo de tout niveau. Il y a aussi pas mal d’organismes qui louent des vélos le long de la Loire pour pouvoir faire l’itinéraire de son choix.

Le plus important c’est de ne pas avoir un sac à dos mais au contraire des sacoches sur le côté de votre vélo (souvent à l’arrière). Votre dos (et corps non transpirant) vous le remerciera.

De notre côté, comme nous habitons dans un coin assez boisé de l’hexagone, enfourcher son vélo pour se gorger de liberté est bien pratique, encore faut-il avoir une belle monture ! Avec Greg on a donc décidé avec nostalgie d’accepter la retraite de nos vélos de 15 ans pour passer à l’étape supérieure et partir à la recherche de notre moyen de transport préféré ! Nous avons donc regardé, comparé et analysé à droite à gauche et nous voici désormais propriétaires de 2 VSF Fahrradmanufaktur T100 (et T100 S – Sportif- pour Greg) que nous avons dénichés chez Cyclables dans le 19ème arrondissement de Paris. Il entre dans la catégorie des « vélos de rando ». C’est un bon compromis entre un VTT, un VTC et un vélo de route car il est tout aussi agréable à manier sur la route que sur les chemins. Le plus : il possède déjà les porte-bagages à l’achat, il n’y a plus qu’à l’équiper des sacoches et on est paré pour le départ. Nous verrons par la suite si on le customise davantage mais déjà en l’état nos nouveaux compagnons de voyage nous ont charmés dès nos premiers coups de pédales et on ne peut que vous les recommander.

 

 

Où dormir sur la Loire à vélo ?

cha camping bloup trotters
Soit vous optez pour le mode camping avec tente et duvet, soit vous préférez l’option Airbnb, gîtes ou chambres d’hôtes. Nous ne l’avons pas utilisé, mais comme il a le mérite d’exister et qu’il est plutôt pas mal fait, on vous conseille de vous rendre sur le site de la Loire à vélo qui donne des adresses pour tous ces types d’hébergements ! Bien pratique si vous souhaitez réserver à l’avance.

 

L’option camping :

De notre côté, vous l’aurez compris, on n’avait qu’une envie : faire de ce voyage une semaine de liberté totale ! Dès lors, nous avons choisi de prendre notre tente et nos duvets sur le vélo pour pouvoir dormir où bon nous semble. Etant donné que nous sommes 1) en France, 2) le long de la Loire et 3) à vélo : il n’y a aucun problème pour trouver une petite place dans un camping pour y placer sa tente. Nous n’avons jamais eu besoin de réserver un camping à l’avance, tout se faisait sur place et en fonction de notre avancée (sauf pour celui de Nantes car c’était une grande ville. Et encore, on aurait pu ne pas réserver). Ce fut le cas en basse saison (début du mois de mai).. par contre, je ne peux malheureusement pas vous garantir la même chose en plein mois de juillet et août…
Dans tous les cas, sachez que les campings sont nombreux et peu chers pour les cyclo voyageurs. Ils sont tous répertoriés sur le guide du routard. Les camping les plus économiques sont bien sûr les camping dit municipaux. Il est important de rappeler que les campings ouvrent en général à partir de la première semaine de mai. Au moment où nous y étions il y en avait que quelques uns qui n’étaient pas encore ouverts mais globalement ils venaient tout juste d’ouvrir.
Voici la liste des camping où nous nous sommes arrêtés (et vous pourrez lire notre épopée en détail dans notre 2ème partie « L’épopée des Bloup Trotters sur la Loire à vélo« ) :

  • Camping Huisseau-sur-Cosson : 6 Rue de Châtillon, 41350 Huisseau-sur-Cosson
    Prix : 6€ par personne (avec eau chaude), 5,50 l’emplacement de la tente et 0,22€ par personne pour la taxe de séjour.
  • Camping municipal de l’île d’or à Amboise : 9,90 € pour 2 personnes et une tente avec taxe de séjour compris.
  • Camping municipal de Chinon : sanitaires nickel et cadre vert et calme, surtout si vous allez dans le fond dans le coin des randonneurs qui borde l’eau. Possibilité de faire un barbecue. Prix : 11 € pour deux personnes avec emplacement tente et taxe de séjour.
  • Camping sauvage à Saint-Mathurin-sur-Loire (mais chuuut ^^)
  • Camping intercommunal de Saint-Florent-le-Vieil : 10€ pour nous deux.
  • Camping de Nantes : 19€ pour deux avec les vélos. Il y a piscine et tout le tintouin mais nous avons préféré profiter de la ville :) Mais ça peut être un plus pour certain. En haute saison, je pense qu’il vaut mieux réserver à l’avance.

 

L’option confort :

L’option Airbnb, gîtes, hôtel ou chambres d’hôtes est aussi une bonne option pour connaitre les locaux du coin, savourer un bon petits plats et recharger les batteries des appareils et des vélos pour ceux qui ont fait le choix de prendre un vélo électrique.

 

L’option nature :

Enfin, il y a aussi l’option du « camping sauvage » qui est l’option la plus « libre » et avec laquelle vous pourrez vous réveiller dans des endroits atypiques ou tout simplement merveilleux. Par contre, il faut bien entendu penser un minimum à la logistique notamment pour l’eau. Et surtout surtout : ne rien laisser derrière vous ! non mais (gros yeux tout rouge de pas contents) ! On ne jette pas n’importe quoi dans la nature, il suffit de les prendre avec soi sur son vélo pour jeter le tout dans la poubelle du prochain village :) Nous n’avons fait qu’une seule fois du camping sauvage car ce n’est pas évident de trouver le spot de nos rêves et de ne gêner personne. D’autres personnes tentent de camper dans les jardins des habitants avec leur accord mais le long de la Loire ce n’est pas bien évident car ces-derniers savent bien qu’il existe un grand nombre de camping aux alentours. Clairement, la Loire à vélo n’est pas le meilleur parcours pour pratiquer le « camping sauvage » ou « camping chez l’habitant » mais dans d’autres régions nous tenterons notre chance comme le fait si bien ma copine Emma ;)

 

 

Notre itinéraire de la Loire à vélo

chemin loire à velo
Étant donné que nous sommes partis « un peu » à l’arrache, nous n’avions pas d’idées précises sur ce que nous désirions faire et n’avions rien prévu à l’avance. Nous n’avions même pas acheté de guide ni de carte alors c’est dire ! Heureusement, sur le parcours nous avons fait la connaissance d’Aline et Timothé, un couple parisien avec qui nous avions bien sympathisé en faisant quelques tronçons ensemble, et qui possédaient le Guide du Routard. Nous nous en sommes servis pour savoir à peu près où nous souhaitions aller et c’est au bout du 4ème jour que nous avons pu l’acheter (oui oui on sait, c’était presque la fin mais on l’aimait bien et ça fait aussi un petit souvenir). Il est vraiment bien fait et pratique avec sa reliure spirale pour pouvoir tourner les pages au fur et à mesure de notre avancée en la plaçant dans la sacoche du guidon. Un bon guide qui recense les campings et les points d’intérêts à emporter sur votre bolide. Vous pouvez le trouver ici : Guide du Routard Loire à Vélo.

C’est donc au fur et à mesure que nous avons réalisé notre itinéraire que vous trouverez sur la carte ci-après ainsi que notre parcours détaillé par la suite si ça vous intéresse :

Carte itinéraire Loire à vélo Bloup Trotters

 

Télécharger la carte de la Loire à vélo au format PDF

EN BREF :

430 km dans les cuisses :

C’est la distance que nous avons parcourue en une semaine le long de la Loire. Globalement nous avions une moyenne de 70 km par jour avec un pic à 90 km pour notre 3ème jour. Après ça tu marches un peu comme robocop mais sinon le moral est là ;) Mais pas d’inquiétude car c’est majoritairement du plat.

 

6 jours la tête dans le guidon :

C’est le nombre exact de jours de vélo effectif qu’il nous aura fallu pour réaliser notre première rando-vélo.

 

Orléans-Nantes :

C’est le tronçon que nous avons emprunté pour pédaler sur la Loire à vélo. Nous n’avons pas fait toute la Loire à vélo car il manque un petit bout avant Orléans (de Cuffy jusqu’à Orléans) et il nous manquait 1 jour pour pousser jusqu’à la mer jusqu’à Saint-Nazaire. Ce sera pour une prochaine fois. Peut-être avec nos futurs enfants qui sait ? Car c’est un parcours qui se fait très bien en famille.

 

D’où partir ? 

Si comme nous, vous choisissez de commencer à Orléans. Olivet : la ville de départ pour garer notre voiture à moindre coût.
Un grand nombre de personnes choisissent de partir d’Orléans notamment les personnes de régions parisiennes. Vous avez donc 2 options : vous rendre en TGV de Paris à Orléans (en sachant qu’il faut aussi payer 10 € par vélo) ou alors prendre la voiture et la déposer à Orléans (en payant le parking pendant une semaine).
Greg avait zyeuté sur la toile et avait repéré un parking peu cher pour déposer notre voiture dans une petite bourgade proche d’Orléans. Il s’agit d’un parking ouvert certes mais avec une barrière et au moins nous démarrons notre périple dans le calme et la piste cyclable est directement accessible. Le plus : comme nous sommes arrivés un dimanche, l’accès au parking était gratuit. À notre retour, bien que nous ne soyons pas revenus un dimanche, nous avons pu sortir sans payer. Pratique et économe, on vous le conseille ! Voici les coordonnées GPS du parking.

 

Nos étapes au fil des jours :

  • Jour 1 : Olivet / Huisseau-sur-Cosson : 68 km
  • Jour 2 : Huisseau-sur-Cosson / Amboise : 61 km
  • Jour 3 : Amboise / Chinon : 90 km
  • Jour 4 : Chinon : Saint-Mathurin-sur-Loire : 70 km
  • Jour 5 : Saint-Mathurin-sur-Loire / Saint-Florent-le-Vieil : 83 km
  • Jour 6 : Saint-Florent-le-Vieil / Nantes : 61 km
  • Jour 7 : Nantes / Olivet : 3 heures de train jusqu’à Orléans puis environ 30 minutes de vélo jusqu’à Olivet.

 

Comment revenir sur ses pas (en train) : un brin de logistique

Comme nous ne savions pas où nous allions atterrir au bout de notre périple, nous n’avions pas réservé de train pour revenir jusqu’à notre voiture. Il est possible de faire l’aller-retour ou d’emprunter un itinéraire bis pour ne pas passer par la même route qu’à l’aller mais honnêtement la plupart des gens vont d’un point A à un point B et reviennent au point A en train. Le mieux est de réserver sa place en avance mais si vous êtes à l’arrache comme nous (et pas en haute saison bien sûr), vous pouvez le réserver le jour même surtout s’il s’agit comme nous d’un TER.

De notre côté comme nous étions en période de grève donc on a préféré assurer le coup en réservant 2 jours à l’avance. Pour vous faire une idée, on a trouvé des prix à 45 € par personne pour faire Nantes-Orléans en TER (3 heures de trajet). Il y en a 2 par jour : un le matin et un le soir, sinon il y a des intercités et des TGV (rappel : pour les TGV il faut payer 10 € par vélo en plus). Il faut vous placer dans le wagon spécial vélo et placer vos vélos à la verticale. Le plus : il n’y a pas besoin de payer un supplément par vélo. Un conseil : mieux vaut arriver tôt et être une des premières stations de train sur la Loire à Vélo car le TER se rempli très vite de nombreux vélos…

 

Apprendre à couper le cordon avec son vélo :

Laisser son vélo tout seul sans surveillance ça craint ou pas ? Nous avons lu plein d’avis sur la question et de notre côté comme c’était la première fois qu’on sortait nos vélos et qu’on faisait une longue virée vélo, nous étions un peu craintifs (enfin surtout Cha). Mais finalement on les a laissés pas mal de fois seuls et attachés bien sûr sans qu’il ne se passe rien du tout. Pas de vol ni de tentative de vol. Même avec les grosses sacoches dessus et les casques.

Globalement les problèmes arrivent surtout dans les grandes villes où il faut redoubler de vigilance mais dans les petits villages un simple cadenas suffit. On les a laissés devant les châteaux sans soucis et sinon on a osé demander à une serveuse et à un commerçant de les surveiller pendant qu’on faisait un tour à pied à Blois par exemple ou dans sa boutique. Le côté sympa c’est que ça crée du lien en plus ;).

 

"La minute culture" :

9 châteaux pour la culture G 
: c’est le nombre de châteaux que nous avons pu côtoyer sur la Loire à vélo. Comme nous n’avions pas beaucoup de temps, nous ne les avons pas tous visités car il faudrait pour cela bien plus que le double de temps (pour info, si vous écoutez l’ensemble des indications de l’audioguide du château de Chambord, vous en avez pour 7 heures de visite… x9 châteaux, faites le calcul !). Nous avons donc contemplé le château de Chambord depuis ses rives, arpenté les nombreux couloirs du château de Blois, marchés sur les traces des rois et reines dans le jardin de Villandry et admiré le reste des châteaux tout en pédalant…
L’an passé, nous avions déjà exploré le château d’Azay-le-Rideau mais aussi d’Amboise avec les inventions de Léonard de Vinci qui valent tous deux vraiment le détour !
En tout cas, si vous aimez les châteaux, vous êtes bien tombés !

 

"La minute culture" :

5 départements dans les pattes : en vous lançant sur la Loire à vélo, vous avez la possibilité de traverser 7 départements. Un bon aperçu de la variété des coins de France. De notre côté, nous en avons déjà parcouru 5 : Le Loiret, le Loir-et-Cher, l’Indre-et-Loire, le Maine-et-Loire et la Loire-Atlantique ! Eh beh une bonne moitié de France dans les fesses en fait ! Clairement, on s’en prend plein la vue et on se demande vraiment ce qu’on fait encore en région parisienne… En l’espace de quelques jours on croise des paysages vraiment différents allant des villages en bord de Loire aux allures de petits villages de pêcheurs bretons ou normands, jusqu’aux bourgs médiévaux chargés d’histoire (comme Blois, Amboise, Chinon, Saumur et plein d’autres) sans oublier les parties boisées en bordure de rivière ou encore les coteaux à perte de vue qui nous laissent croire qu’on vient de parcourir un bout du sud de la France… La Loire a bien des trésors à vous offrir, il faut prendre le temps de les savourer au fil du vent.

 

orleans depart loire à velo

 

Que prendre dans ses sacoches lors d’un périple à vélo ?

Comme nous vous l’avons dit précédemment, nous ne sommes pas encore « experts » en vélo mais comme nous avons pas mal bourlingué avec notre sac à dos on a certaines habitudes qui sont sensiblement les mêmes à vélo. Car le but avant tout pour nous est d’être léger et efficace. Nous publierons bientôt une liste de courses non exhaustives des choses à emporter lors de vos randos vélo. Vous y trouverez des conseils pour le matos, la nourriture et l’hygiène-santé. En revanche, pour les fringues et le matos vélo ça se passe juste en dessous :

 

Côté fringues :

  • Pour une semaine pas besoin de se surcharger, le strict minimum suffit surtout si vous faites des lavages à la main en plus
  • 3 paires de sous-vêtements (dont un que vous gardez propre pour le soir et le dodo)
  • 3 paires de chaussettes
  • 2 shorts cyclistes (ou un short et un pantalon)
  • 3 ou 4 t-shirts (dont un pour faire dodo et être bien le soir)
  • une polaire
  • un sur-pantalon pour la pluie si besoin
  • un coupe vent imperméable (nous ne l’avions pas pris mais c’est indispensable !)
  • une paire de baskets pour pédaler
  • une paire de tongs pour être à l’aise le soir et partir à la douche dans le camping (ceux qui savent comprendront)

Côté vélo :

  • Le nécessaire à vélo (chambre à air de rechange, outils multifonctions pour vélo, casque, une bonne pompe à vélo, 2 par personnes c’est pas mal)
  • Un grelot de pêche pour l’accrocher à votre vélo la nuit et ainsi vous réveiller rapidement si l’on tente de vous voler votre vélo. Une astuce qu’on nous avait donnée et qui est pas mal du tout ! Bon en vrai : on n’a jamais eu de problème mais mieux vaut rester vigilants.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :


Si vous en avez, pensez à emporter vos chèques vacances car vous pouvez les utiliser dans les campings et dans les visites de châteaux :)

 

exposition broc d'eau loire

 

 

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pdf carte-loire-a-velo-france Carte de la Loire à vélo
La carte détaillée de la Loire à vélo des BloupTrotters
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2 Commentaires

  • Répondre Emiliano 12 août 2018 à 22 h 46 min

    Cha et Gred Je viens de tomber sur votre blog que Je trouve très sympa!
    Je pense en y aller mi-aout est-ce que vous pensez Je vais avoir des problemes pour trouver des places sur le camping?
    Merci et continuez comme ca?

    • Répondre Les Bloup Trotters 13 août 2018 à 13 h 03 min

      Bonjour Emiliano,

      Merci beaucoup pour ton commentaire !
      Trop chouette que tu partes pour la Loire à vélo.
      Je pense qu’en plein mois d’août il serait prudent de téléphoner aux campings pour vérifier les disponibilités ! Je n’arrive pas tellement à me rendre compte de l’affluence qu’il peut y avoir à cette période…
      Mais dans tous les cas il y a généralement plusieurs campings par village :) Les moins chers sont évidemment les municipaux..

      Tiens nous au courant de ton périple en vélo ;)
      À très vite

      Cha et Greg

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