Nous y voilà, la Patagonie se dessine petit à petit devant nos yeux. Après que Adrien et Anne nous aient quitté, nous nous sommes posés quelques jours à Puerto Varas pour savoir quel chemin choisir afin d’entamer notre descente vers Ushuaia. C’est pas le tout, mais la Patagonie Chilienne offre tout un tas d’itinéraires possibles, tous plus jolis les uns que les autres, il y a un moment donné où il faut choisir : passer par l’île de Chiloé puis prendre un ferry ou rejoindre directement la Carretera Austral depuis Puerto Montt ? De plus, nous avions un laps de temps limité car nous devions rejoindre nos amis Adrien et Julie venus exprès nous rendre visite en Patagonie en atterrissant à Ushuaia. Après plusieurs heures de doute, on a fait confiance aux locaux et on a opté pour la première solution. On vous explique donc notre première découverte de la Patagonie Chilienne depuis Puerto Varas jusqu’à la découverte de la Réserve Nationale de Coyhaique.
Puerto Varas, un village tranquille et touristique
Après notre road-trip de deux semaines au Chili dans les parcs nationaux et en tente, nous avons été un peu surpris par le village de Puerto Varas. C’était donc là que tous les touristes se cachaient ? Ici, on se croirait plus dans une station de ski en été où l’on trouve tout un tas de boutiques outdoor et trekking ainsi que des restaurants pour y manger de grosses pizzas. Ça peut rebuter comme ça mais en réalité, c’est tout de même un village très mignon bordé par le lac Llanquihue et avec vue sur le volcan Osorno. Et comme nous sommes en fin de saison, l’ambiance y est plutôt tranquille (mi-mars).
Puerto Varas, c’est surtout le point crucial où il vous faut prendre une décision pour savoir si vous continuez votre route vers l’île de Chiloé, si vous préférez opter pour la Carretera Austral ou tout simplement si vous comptez traverser la frontière Argentine vers Bariloche ? Voilà pourquoi nous sommes restés 3 jours dans ce petit village à cogiter. Nous étions aussi sensés travailler mais nous nous sommes faits embrigader par une bande de joyeux lurons dans notre camping (on vous file les infos du camping dans la partie grisée). Avec Franco, Sofia, Tato, Topo et Parajo (un couple de Chiliens et 3 Argentins), la réflexion se faisait surtout autour d’un bon barbecue (l’un des meilleurs que nous ayons mangé) et de quelques verres (litres) de Pisco Sour mais aussi de partage du fameux maté. Franco et Sofia nous en ont même donné un ! Décidément les sud-américains ont le cœur sur la main et la joie de vivre dans le sang.
Le Maté :
Si vous faites un arrêt au Chili ou en Argentine, vous ne pourrez passer à côté du maté. Il s’agit d’herbes (appelées « Yerba ») au même titre que le thé ou les tisanes qui se boivent avec une sorte de « paille » métallique dans un récipient appelé « maté ». Le récipient est rempli de ces feuilles et ont y ajoute de l’eau et un peu de sucre pour que le goût soit plus doux si on le souhaite. La pause maté est cruciale : au petit déjeuner, à 10h, à midi, l’après-midi et même le soir. Il n’y a pas d’heure pour boire un maté. Souvent, ça fait partie d’un rituel amical car le maté se passe de main en main comme un calumet de la paix. Lorsqu’une personne a fini de boire toute l’eau, il le remplit à nouveau et le passe à son voisin. Hygiénique peut-être pas, mais génial oui :) !
Après quelques soirées arrosées, il est temps de reprendre la route direction Puerto Montt pour rejoindre l’île de Chiloé (on vous file les infos pour se rendre à Puerto Montt juste après). Mais avant cela, ne partez pas sans avoir goûté aux « papas rellenas » dans la bicoque au bord du lac située juste à gauche de l’office du tourisme. C’est gras mais sacrément bon (et ça ne coûte rien du tout) :)
– Camper à Puerto Varas : « Camping Aconcagua », camping chez l’habitant au 1320, rue Aconcagua.
Il s’agit d’un simple carré de jardin où vous plantez votre tente. Parfait pour rencontrer des gens. La proprio est adorable et on peut utiliser le barbecue et la douche. Seul hic : la proprio est souvent absente et du coup pour aller aux toilettes c’est parfois pas facile facile.
Prix : 4000 pesos chilenos par personne
– La Ruka : 1100, rue San Ignacio. À la fois chambre d’hôte et boutique. Elle vend tout un tas de sortes de miel (au chocolat, orange, citron, cannelle etc… 6500 pesos chilenos le gros pot) mais aussi de magnifiques gros pulls en laine de mouton naturelle (35000 pesos chilenos). J’apprends aussi que même les couleurs sont issues de pigments naturels : la myrtille pour le violet, les coques des oignons pour le marron etc.. Fou non ?
– Se rendre à Puerto Montt : prendre le colectivo (bus local bleu) situé devant « El Banco Chile » de « La Plaza de armas ». Départ dès 6h30 du matin et toutes les 20 minutes. Prix : 800 pesos chilenos par personne (tarif étudiant 400 pesos chilenos).
Patagonie Chilienne : passer par l’île de Chiloé ou préférer la Carretera Austral vers Chaitén ?
En arrivant à Puerto Varas ou Puerto Montt, si l’on souhaite poursuivre la route vers la Patagonie, on est obligé de se poser différentes questions concernant l’itinéraire à choisir. Et puisque les choix c’est pas trop mon truc, heureusement que Greg est là :)
ITINÉRAIRE n°1 : Traverser la frontière vers l’Argentine et Bariloche
Laisser de côté la Patagonie Chilienne et préférer traverser la frontière vers Bariloche pour entamer la route de la Patagonie Argentine en commençant par la région des 7 lacs.
Dans notre cas, c’était hors de question car nous n’avions pas assez profité du Chili à notre goût et nous souhaitions poursuivre l’aventure vers la Patagonie Chilienne (et nous ne l’avons pas regretté).
ITINÉRAIRE n°2 : Passer par la Carretera Austral
Emprunter la Carretera Austral depuis Puerto Montt pour redescendre petit à petit dans cette zone souvent peu connue des touristes. Cette idée nous a longtemps traversé l’esprit car on adore partir hors des sentiers battus mais par manque de temps nous n’avons pas pu opter pour cette solution. La Carretera Austral est souvent entrecoupées par les eaux et il faut donc enchaîner les bus, les ferry, les bus et encore les ferry. L’inconvénient c’est qu’il y a peu de bus qui passent et il faut parfois attendre une semaine pour avoir le suivant. Néanmoins, si vous avez du temps, il parait que vous passez par des lieux magnifiques et méconnus.
Le bus direct de Puerto Montt à Chaitén dure 10h et coûte 10000 pesos chilenos. Il part tous les jours à 7h du matin de Puerto Montt. (Vous pouvez trouver les compagnies de bus à la gare routière de Puerto Montt à côté du lac).
En revanche, pour descendre davantage dans le sud depuis Chaitén, mieux vaut se renseigner sur les horaires car il n’y en a pas tous les jours.
ITINÉRAIRE n°3 : Passer par l’île de Chiloé
Passer par l’île de Chiloé et rejoindre la Carretera Austral un peu plus bas, par le biais d’un ferry. Puisque nous avons eu vent de cette fameuse île par les locaux chiliens tout au long de notre parcours nous avons décidé de leur faire confiance en nous rendant sur cette fameuse île. Ce fut clairement notre pause détente au Chili. Un instant hors du temps. S’y rendre est un jeu d’enfant par contre pour y repartir et rejoindre la Carretera Austral il est bon de faire attention aux horaires des ferry car il n’y en n’a pas tous les jours non plus. Vous pouvez ainsi rejoindre la ville de Chaitén ou préférez atteindre Puerto Cisnes (pour tenter de faire la réserve Nationale de Queulat) ou pousser jusqu’à Puerto Chacabuco (et rejoindre Coyhaique). Nous avons longtemps hésité entre ces deux dernières options et par manque de temps nous avons fini par rejoindre Puerto Chacabuco. Et heureusement dans un sens car ça nous a permis de passer plus de temps dans les lieux suivants. Dans tous les cas, l’expérience du ferry est juste incroyable et on vous la recommande vivement !
– Billet tout compris (bus + ferry) pour se rendre à Castro (la capitale de Chiloé) depuis Puerto Montt : 6000 pesos chilenos par personne avec la compagnie « Cruz del Sur » qui se trouve à la gare routière principale de Puerto Montt. Il y a des bus toutes les heures dès 7h15 et le trajet dure 4h environ.
Pour les ferry, pensez à les réserver au moins un jour à deux jours à l’avance afin d’être sûr d’avoir de la place. Vous pouvez le faire depuis le port de Puerto Montt avec la compagnie « Naviera Austral ».
– Ferry de Chiloé à Chaitén : il y en 2 par semaine à 12000 pesos chilenos. Il dure 5h.
– Ferry depuis Quellón (la pointe sud de l’île de Chiloé) vers Puerto Cisnes : 10450 pesos chilenos (en mars 2016). Durée : entre 12h et 23h selon s’il fait des arrêts ou non. Demandez les horaires et jours qui peuvent changer. Nous c’était le samedi à 5h de l’aprem pour 12h de voyage.
– Ferry depuis Quellón vers Puerto Chacabuco : 16200 pesos chilenos pour 30h de trajet. Pensez à demander les horaires.
ATTENTION : prenez de la nourriture pour vous faire des sandwichs car il n’y a pas grand chose dans le ferry.
Une brise d’air marin et de légende sur l’île de Chiloé
Avant toute chose, lorsque vous arrivez sur l’île de Chiloé, pensez à réserver votre ferry pour en repartir car il n’y en n’a pas tous les jours. À moins que vous ne comptiez y rester indéfiniment.
Étant donné que nous n’avions pas eu « le temps » de travailler à Puerto Varas, nous nous étions dit que l’île de Chiloé serait un bon endroit pour rattraper notre retard. Nous avions donc 5 jours devant nous avant de prendre le ferry pour Puerto Chacabuco. Chiloé est une île connue pour ses légendes et mythes mais aussi et surtout pour ses nombreuses églises classées mondial de l’Unesco. Il existe aussi un Parc National à visiter sur la rive du Pacifique.
Passer 3 jours au cœur d’une famille chilienne à Castro
De notre côté, nous n’avons pas trop joué aux explorateurs car le travail nous appelait et nous nous sommes contentés de rester dans la capitale de l’île : Castro. La première journée, nous avons flâné dans la Feria Artesanal (au milieu des pulls en laine et poissons frais du marché). Si vous y allez, passez de l’autre côté de la Feria : nous y avons vu des otaries et pélicans jouant tout près de l’eau. Greg était aux anges devant ces belles bêtes ! Nous avons tout de même fait une halte dans l’Église toute rose de Castro (il fallait bien en visiter une tout de même) ainsi que devant les Palafitos qui représentent l’image typique de Chiloé. Ce sont des petites maisons de toutes les couleurs sur pilotis (que vous pouvez voir en haut de l’article).
Quant aux autres jours, le hasard a fait que nous avons planté notre tente dans le jardin d’une famille adorable avec qui nous avons fini par passer tout notre temps (Camping donde Nacho voir infos grisées ci-après). Ce ne fut donc pas des jours de productivité mais des jours de partage qui nous ont fait beaucoup de bien ! Alors que nous ne devions rester que dans leur jardin, nous avons d’abord été invités à travailler dans leur salon, puis à déjeuner avec eux une Cazuela faites maison et enfin à prendre la « once ». Une pizza autour d’un café ou d’un thé, à parler de tout et de rien. Ce n’est pas banal n’est ce pas ? On remercie Mariane, Luis et leur fils Daniel pour cet échange agréable à leurs côtés. C’est aussi grâce à eux que nous avons fait la connaissance de la série mexicaine « El Chavo del 8 », qui passe tous les week-ends depuis des années dans beaucoup de pays sud-américains. Ils avaient même un tableau des personnages de la série ! Dingue !
– Feria Artesanal : rue Eusebio Lillo, face à la mer. Vous pouvez y acheter des fruits de mer. Plats typique de la région.
– Pour vous déplacer dans la ville vous avez les « colectivo » (qui ressemblent à des taxis) à 500 pesos chilenos par personne ou les « micro » à 350 pesos chilenos par personne. C’est sympa de les prendre pour voir un peu la vie locale :)
– Palafitos Gamboa : à voir depuis la rue Chacabuco au croisement avec la rue Freire.
– Bus de Castro vers Quellón (au bout de l’île) avec la compagnie de bus « Cruz del Sur » : se rendre à la gare routière de Castro, au croisement de la rue San Martin et de la rue O’Higgins. Prix : 2000 pesos chilenos par personne. Il y en a tous les jours et toutes les heures.
– Camper à Chiloé dans une famille adorable : « Camping Donde Nacho » : rue Salvador Allende, Galvarino Riveros 2275 (prendre le « micro » n°2 dans le bas de la rue Galvarino Riveros et demandez de vous arrêter non loin de l’adresse).
Prix : 3000 pesos chilenos par personne en tente avec salle de bain et WC, ils ont aussi des chambres mais nous ne connaissons pas les prix. Vous pouvez aussi leur acheter des jus de fruits frais qu’ils font maison (3000 pesos chilenos). Ce fut une merveilleuse rencontre ! On recommande vivement ce lieu.
Atteindre le bout de la Panaméricaine à Punta de Lapas
Afin d’être à l’heure pour prendre notre ferry, nous avons dû dormir une nuit au bout de l’île à Quellón. Clairement, la ville en elle-même n’a pas du tout de charme et les habitants ne nous laissent pas une très grande impression. On se demande bien ce qu’on fait là. Si vous n’avez pas besoin d’y passer du temps, passez votre chemin.
Heureusement pour nous, nous avons eu la chance de nous échapper à « La Punta de Lapas », au « bout du bout » de cette ville pour y déposer notre tente et profiter du calme de cette pointe terrestre. Dans le camping « El Neptuno » (on vous file les infos dans la partie grisée), nous avons pu planter notre tente au milieu des moutons et chevaux en nous préparant un bon barbecue avec brochette de pomme rien que pour nous deux. Une pause champêtre bien méritée.
Le plus : au bout de la rue, on arrive à la fin de la route « Panaméricaine ». On pourra au moins dire que nous avons marché sur le « terminus » de cette fameuse route :)
23h : il est l’heure de prendre notre ferry pour nous rendre à Puerto Chacabuco. C’est partis pour 30h de ferry. Yaouchhhh !
Camper à Quellón : « Camping El Neptuno ». Prix : 4000 pesos par personne en tente. Emplacement avec abris pour manger, prise, lumière et barbecue privatif. Douche chaude et WC.
Le ferry entre Chiloé et Puerto Chacabuco : 30h de paysage féérique
Si vous avez l’occasion, on vous conseille fortement de prendre ce ferry qui rejoint l’île de Chiloé jusqu’à la Carretera Austral à Puerto Chacabuco. Même s’il s’agit de 30h de bateau, on passe par des endroits magnifiques en bordant les montagnes qui plongent dans l’eau. Plus beau encore, selon nous, que les Milford Sounds en Nouvelle Zélande et de loin.
La nuit, si vous avez de la chance, montez sur le ponton car on peut y voir des baleines. Comme ce n’était pas la saison nous n’avons pas eu l’opportunité d’en voir mais en pleine journée nous avons aperçu un banc de dauphins s’amusant dans les vagues créées par notre ferry. Un instant magique. Sans oublier les levers et couchers de soleil…
Côté confort, il y a des WC et des douches et on peut allonger les sièges comme on le souhaite. Par contre, pensez à ramener un petit gueuleton (froid) car les plats ne sont pas terribles dans le ferry et il y a peu de choix.
– Ferry de Quellón jusqu’à Puerto Chacabuco : 16200 pesos chilenos par personne (30h de voyage). Il part à 23h et arrive le sur-lendemain au petit matin (entre 6 et 8h du mat).
Nous avons eu droit à une place dans le salon VIP mais on ne sait pas pourquoi car les prix étaient les mêmes. Par contre, même si vous n’y êtes pas, n’hésitez pas à y rentrer pour prendre une douche chaude car comme tout le monde bouge la journée, personne ne fera attention à vous :).
Arriver le matin vers 7h du mat’ avec une petite pluie fine qui nous mouille le visage, ça ne nous donne pas vraiment envie de rester dans le secteur. De toute façon, il n’y a rien à faire à Puerto Chacabuco alors on décide de monter in extremis dans un van pour nous rendre dans la ville de Coyhaique. Là-bas, on aura les idées plus claires !
– Se rendre à Coyhaique depuis Puerto Chacabuco : nous avons opté pour la simplicité en prenant un van qui allait directement à Coyhaique à 3500 pesos chilenos par personne…
Mais vous pouvez aussi prendre un colectivo jusqu’à Puerto Aysén à 500 pesos chilenos puis prendre un bus pour Coyhaique (on ne connaît pas le prix mais demandez car ce sera sûrement moins cher).
Coyhaique et sa Réserve Nationale mystique
Comme le temps nous était compté car il fallait retrouver Adrien et Julie, nous ne savions pas vraiment si nous allions rester dans cette ville ou non. Mais après réflexion nous avons décidé de lui laisser une chance de nous révéler ses charme ne serait-ce au moins qu’une journée. Et heureusement car c’est ici que nous avons entamé le début d’une belle amitié avec un couple de Belges : Xavier et Nina rencontrés sur le ferry.
En soi, Coyhaique n’a pas un charme fou mais on y trouve de tout, y compris une boutique North Face. C’est un peu l’oasis de la région. Après avoir fait rapidement le tour avec nos deux nouveaux acolytes, nous nous sommes posés devant le coucher de soleil en haut du « Camino Piedra del Indio ». Puisque Coyhaique est entouré de montagne, le rendu avait tout de même de la gueule et on vous conseille d’y poser vos fesses un instant.
Par la suite, les bières aidant et l’appétit aussi, nous avons décidé de mettre un pied dans la seule pizzéria du coin « Mama gaucha pizza » qui malgré les prix, mérite le détour avec ses saveurs originales. Nous nous sommes régalés et on a bien rigolé. Nous nous sommes quittés chacun de notre côté vers 00h avec la promesse d’une belle randonnée le lendemain dans la Réserve Nationale de Coyhaique.
– Camper à Coyhaique : « Camping Ammonites ». Sur l’avenue General Baquedano au niveau de la rue Victoria (en face de l’usine Coca Cola). Le proprio vous accueille avec le sourire et vous montre les emplacements de tente avec une belle vue sur la vallée. Il parle très très vite mais il est touchant. Comme ce n’était plus la saison et qu’il ne faisait pas très beau, nous avons pu dormir dans la salle commune et jouer au Monopoly chilien. Ça fait un peu squat mais au moins on était au sec. Il y a plein d’animaux qui vivent en cohabitation (coq, chat, chien, lapin..,). WC, douche chaude, frigo et cuisine sans gaz.
Attention par contre, il est certes peu cher mais assez loin du centre-ville !
Prix : 3500 pesos chilenos par personne.
– « Mama gaucha pizza » : dans la rue piétonne « Paseo Horn ». Les pizzas sont un peu chères mais elle a l’avantage de servir tard et les goûts sont vraiment originaux (oignons caramélises, cornichon, chèvre etc..). Entre 6000 et 9000 pesos chilenos la pizza.
Le lendemain matin, bien que le beau temps n’était pas au rendez-vous, nous étions décidés, nous allions gravir la montagne de Coyhaique avec Xavier et Nina. Dans notre malchance, ce fut tout de même un point positif car l’absence de soleil rendait l’atmosphère d’autant plus mystérieuse qu’elle ne pouvait l’être. Cette marche de 7h (pas de panique, la randonnée n’est pas très compliquée) nous a agréablement surpris car nous sommes passés par tout un tas de paysages différents. D’abord une végétation verte pour atteindre un lac paisible perdu au milieu des herbes hautes, entrecoupée par des vues sur tout Coyhaique. Puis l’ambiance change radicalement. On s’enfonce dans la forêt et se retrouve entourés d’arbres fins recouverts de sortes de mousses vert-claire. On a le sentiment d’être dans un songe, un monde à la fois morbide et féerique… Plus haut, une forêt d’arbres blancs nous attend avant d’atteindre la crête de la montagne qui se termine par un paysage digne de mars… Nous avions l’intention de faire une boucle mais le brouillard nous force à faire demi-tour. Mais si vous avez eu l’opportunité de la faire, racontez-nous :)
Une chose est sûre, alors que nous n’étions pas partis avec entrain, en fin de balade on avait la banane et de nouveaux compagnons pour la suite de nos aventures.
Se rendre à la Réserve Nationale de Coyhaique : soit par taxi (5000 pesos chilenos le taxi, trouvez-vous des copains pour partager les frais). Soit par le colectivo à 500 pesos chilenos par personne mais il vous arrête en bas de la Réserve, à 1,5km de marche. Vous pouvez aussi tenter d’y aller en stop. Nous avons fait le retour par ce biais :)
Durée : entre 6 et 7h pour faire la boucle complète. Nous on a fait l’aller-retour jusqu’au sommet à cause du mauvais temps et cela nous a pris 7h (en marchant tranquillement).
Prix : 3000 pesos chilenos par personne si vous n’avez pas la carte de la Conaf (voir infos sur la Conaf dans l’article « Bon à savoir du Chili« ).
Après avoir reçu des nouvelles de Adrien et Julie, nous nous sommes vite rendu compte qu’en vue des distance qui nous séparaient, nous ne pourrions pas nous retrouver immédiatement. Nous avions donc un peu de sursit sur notre voyage.
Au lieu de traverser directement la frontière Argentine en prenant un ferry depuis Coyhaique vers Chile Chico puis un bus jusqu’à El Chaltén, nous préférons faire une halte dans le minuscule village de Puerto Rio Tranquilo pour aller voir ce qu’y s’y trame…
– Bus de Coyhaique vers Puerto Rio Tranquilo : demandez le bus qui va jusqu’à Cochrane. Vous avez deux endroits pour le prendre : à la « gare routière », à l’angle de la rue Magallanes et de la rue Lautaro. Ils partent tous les jours à 8h et 9h du matin. Ou via le bus « Don Carlos », sur la rue « Sub-Teniente Cruz » tous les jours à 9h30 du mat.
Prix : 10000 pesos chilenos par personne. Pensez à réserver au moins un jour à l’avance car parfois il n’y a plus de place… Durée : 5h.
– Pour vous rendre directement à El Chaltén depuis Coyhaique, renseignez-vous à la gare routière auprès de la compagnie « ChaltenTravel ».
2 Commentaires
Bon bah décidément ça donne vraiment envie d’aller au Chili tout ça ! J’ai hâte d’y être du coup, meme sinon ne sait pas encore dans combien de temps ^^
Bonnz continuation à vous !
Vous nous direz ce que vous avez pensé du Chili !!
Perso on a vraiment adoré ce pays… une merveilleuse surprise !
A bientôt